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Auteur : Andreas Gruber

 

L'ARCHIPEL

 

Nombres de pages : 418

 

Prix : 22 €

 

Ma Note : 18 sur 20

 

Résumé : Jeune recrue de la police, Sabine apprend que sa mère a été enlevée. En guise de demande de rançon, le ravisseur a laissé une étrange énigme à résoudre dans un délai de 48 heures. Mais les deux jours s’écoulent et le cadavre est retrouvé noyé dans de l’encre.

 

Dans d’autres villes d’Allemagne, plusieurs femmes sont assassinées dans des mises en scène aussi violentes et recherchées, des crimes qui rappellent à Sabine un vieux livre pour enfants, Crasse Tignasse…

 

 

Personnages principaux : Sabine, Helen et Rose

 

Personnage(s) préféré(s) : Helen et Maarten S. Sneijder

 

Mon Avis : Mon tout premier policier. J'ai été très surprise d'apprécier autant ce livre. Je dois avouer que j'y suis allée un peu à reculons au début. Non pas à cause de l'histoire, mais tout simplement parce que je ne suis pas attirée par le genre policier.

 

Seulement, lorsque j'ai commencé ce roman, j'ai été immédiatement plongé dans l'intrigue et rien ne pouvait me dissuader d'arrêter ma lecture. L'histoire est prenante, palpitante et addictive. J'adore la manière dont c'est écrit car je me suis régulièrement surprise à arrêter ma lecture vers le milieu du livre, pour tenter moi aussi de résoudre l'enquête. Bien que cela paraisse prévisible, on est pourtant remis dans le doute régulièrement avec les nouveaux élèments de l'enquête. Certaines infos m'ont laissée bouche-bée car je ne m'y attendais pas du tout. C'est précisément à partir de ce moment que je me suis mise à "enquêter" avec les personnages. Par ailleurs, l'histoire est abordée en trois points de vues différents. Celui de trois femmes : Sabine, la jeune commissaire ; Rose, la thérapeute et Helen, la psychologue. Trois personnages qui ne sont bien évidemment pas choisis au hasard et dont on fait le rapprochement au fur et à mesure de l'histoire. J'ai également beaucoup aimé la manière peu commune de travailler des policiers et autres agents chargés de l'affaire de ce tueur en série. Une manière de travailler dynamique, passionnante et qui amène à la réflexion.

 

Tout les personnages, sans exception, sont très intéressants. Ils ont tous leur personnalité propre à chacun et même les plus détestables sont appréciables (y compris le tueur en série, c'est pour vous dire). Par exemple, le personnage qui m'a le plus marqué dans ces critères, est Maarten S. Sneijder, un profiler exécrable, arrogant et provocateur au premier abord, et que l'on découvre tout au long de l'enquête. Je ne vous en dévoile pas plus mais ce personnage fait parti de mes deux préférés. Le second protagoniste que j'affectionne tout particulièrement est Helen. Cette psychologue attachante qui, dans ce roman sombre, apporte une touche de douceur avec son chien, Dusty, auquel elle tient plus que sa propre vie. J'ai adoré cette femme courageuse qui, peu importe les circonstances, pense davantage à la sécurité de son chien qu'à la sienne.

 

Je pourrais vous en parler des heures, alors je vais abréger cette chronique en concluant par ceci : c'est un roman qui a été pour moi, marquant. La fin de l'histoire est innatendue, touchante et émouvante. Je serais vraiment très heureuse de voir une suite avec les mêmes personnages, mais sur une autre enquête. Pourquoi pas en faire éventuellement une adaptation cinématographique ?

 

Un très grand merci aux éditions l'Archipel pour cette découverte !

Service Presse

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